Abdallah Moundji, ministre des Transports, accompagné du wali de Mostaganem, Issa Boulahïa, a entamé mardi une visite de travail et d’inspection dans la wilaya de Mostaganem. Dans son programme, le membre du gouvernement a inspecté plusieurs projets, dont le tramway, la gare routière et la gare SNTF pour la réouverture de la ligne de transport ferroviaire Mohammedia-Mostaganem, la gare maritime commerciale de Mostaganem et enfin le projet en souffrance de l’aérodrome de Sayada. En visite au niveau des locaux de la gare ferroviaire, bien que satisfait que le train ait repris du service sur les 45 kilomètres entre Mostaganem-Mohammadia, avec deux navettes par jour, le ministre a fait la remarque au chef de gare sur le manque d’hygiène et de salubrité. Par conséquent, il a exhorté les responsables à fournir impérativement aux citoyens usagers de cette ligne les commodités nécessaires. A ce titre, il a assuré que le chemin de fer est un levier capital pour le développement économique, avec le lancement imminent des projets de rails pour les liaisons, d’une part, avec la wilaya de Relizane et, d’autre part, avec le réseau gare port commercial pour le transport des marchandises. La halte suivante a conduit M. Moundji au projet du tramway qui n’arrive pas à voir le bout du tunnel depuis son lancement en 2013. Faut-il signaler qu’il aurait souhaité que ce moyen de transport eût été inauguré le 5 juillet 2022, à l’occasion du 60e anniversaire de l’indépendance. Cependant, il n’est pas entré encore en exploitation commerciale en raison de contraintes financières qui ont affecté les prévisions. Abdallah Moundji a ajouté qu’«aujourd’hui, je suis parmi vous pour partager quand même la mise à l’essai du tramway sur un tronçon de 7 kilomètres, que nous considérons comme un test d’exploitation non commercial et vous informe que nous ferons de notre mieux pour promouvoir ce projet à son terme et ce, avant l’année 2023». En ce sens, il a indiqué également que les chargés de la gestion de ce dossier de son département ministériel ont été instruits de prendre contact avec la partie étrangère cocontractante, soit CETRAM, afin qu’elle reprenne les travaux qui restent à réaliser. C’est une décision qui servira à dénouer le litige financier entre l’EMA Métro Alger et CETRAM pour l’achèvement d’un projet qui a non seulement un grand retard et a coûté trop cher au Trésor public. Quant au projet de l’aérogare de Sayada, disposant déjà d’une infrastructure dotée d’une piste de décollage-atterrissage de 1 600 m, le ministre des Transports a demandé aux responsables concernés de lui établir une fiche technique d’extension sur 1 800 mètres au minimum, et ce, pour sa reprise et faire avancer son aboutissement vers une exploitation future.